Le
seigle, secale cereale
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Historique : Le seigle avait
la réputation de nourrir les populations des contrées pauvres et reculées. En
effet, cette céréale ayant la particularité d’être résistante au froid, sa
culture fut généralisée dans les régions nordiques et en montagne, alors que le
froment (le blé) se répandit dans les régions plus tempérées. Le seigle (sous
forme de grain) est encore consommé dans certains villages bretons ou alpins.
Le
pain de seigle : Consommé en Bretagne, dans le Centre et dans les Alpes,
il présente une mie serrée, fraîche et un peu humide. Sa saveur est légèrement
acidulée et fruitée, avec des notes torréfiées. Sa conservation est excellente.
Il se marie bien avec les fruits de mer, les
aliments fumés (jambon, saumon…), le foie gras, le fromage… Au petit déjeuner
ou à l’heure du thé, il est délicieux avec du beurre, de la confiture ou du
miel. Il est meilleur coupé en tranches fines.
Dans de nombreux pays étrangers (Europe du Nord
et de l’Est surtout), c’est un pain de consommation courante dont la
composition est très diversifiée. Ses arômes « caramel » lui donnent
un goût très typé qui plaît beaucoup dans certaines régions comme la Suisse où
il est connu sous le nom de « pain valaisan » (1er pain à
bénéficier d’une AOC).
Appellation : Pour avoir la dénomination « pain de
seigle », la règlementation exige un mélange de 65% de farine de seigle
minimum pour 35% de farine de blé. Sinon, le pain doit être vendu sous le nom
de « pain au seigle ».
Quand le mélange blé et seigle est à proportion
égale, on parle de « pain de méteil », pain assez rare aujourd’hui
que l’on retrouve essentiellement dans le centre de la France.
Nutrition : Le pain de
seigle est riche en fibres, en fer, en vitamines B. 100 grammes de pain de
seigle apportent 240Kcal et 5,5g de fibres. La consommation de pain de seigle
est une des solutions au manque de fibres de notre alimentation moderne (le
manque de fibres engendre problèmes de transit intestinal et retour rapide de
la faim).
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